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| Sujet: Miu Aoki Mer 26 Sep - 3:35 | |
| ♡.Miu Aoki.♡ ●Identité●Prénom: Miu Nom: Aoki Surnom: X Age en apparence: 20 ans Age Réelle: 32 ans Sexualité: Bisexuelle Date de Naissance: 7 octobre Signe du Zodiac: Balance Statut: Guérisseuse Race: Garou Camp: Garou Nationalité: Japonaise ●Côté Physique●Taille: 1m66 Poids: 51 kilo Couleur des yeux: Vert Jade Couleur des cheveux: Châtain moyen Groupes Sanguin: AB-
Description physique : Simple est peut-être le mot qui convient le plus lorsque l’on pose pour la première fois son regard sur cette jeune Lycane. Elle n’a rien pour déplaire, mais ne possède non plus rien d’extraordinaire. Disons qu’elle est tout bonnement mignonne à regarder, avec ses petites joues rosées, son petit nez légèrement retroussée et son délicat petit sourire. Non, elle n’est pas dénuée de charme, et lorsqu’on se donne la peine de regarder un peu plus loin, il est plus aisé de l’apercevoir. Son visage rond, ses traits fins, ce regard innocent que lance ses grands yeux de biche sur quiconque croise ses pierres de jade pétillante de vie, témoignent d’une douceur et d’une tendresse devenue rare dans ce monde où la haine et la colère dévorent tout sur leur passage. De longs cils noirs rehaussent la clarté de ses iris, et de fins sourcils surmontent le tout. À cela s’ajoute une longue chevelure soyeuse, qui glisse telle une cascade jusqu’à son bassin, enveloppant joliment son pâle visage et dissimulant parfois ses joues rougies par la gêne. Elle aime décorer cette dernière avec des fleurs, des rubans, et lorsque la lumière du soleil s’y reflètent, différentes nuances de roux font leur apparition. Dans l’ensemble, elle pourrait ressembler à une poupée de porcelaine ayant pris vie, délicate et fragile, toute en élégance. Une beauté naturelle qu’une touche quelque peu enfantine ne flétrit pas. Pour ce qui est de ses mensurations, la louve n’est pas en reste. Certes, elle n’est pas bien grande, n’a pas non plus les courbes les plus aguicheuses qui soient et ne possède pas une poitrine plantureuse, mais elle se situe dans la moyenne et ne s’en plaint pas. Elle a tout ce qu’il faut là où il faut, et considère que la nature a été suffisamment généreuse envers elle.
Mais même la plus gracieuse des roses possède des épines. Si, sous sa forme humaine, cette exquise petite fleur n’a rien de bien menaçant, il en va tout autrement lors de sa transformation. Ses petites mimines deviennent de véritables armes, des griffes acérées tiennent lieu d’ongles et son doux sourire se change en un rictus bestial, dévoilant des rangées de dents pointues. Ses yeux se vident de toute innocence, la blancheur de sa peau disparait sous une soyeuse et épaisse couche de poils de la même teinte que ses cheveux, et son corps, tantôt celui d’une femme, devient celui d’un animal indomptable. Elle conserve néanmoins la même couleur d’yeux, ainsi qu’une silhouette fine et un aspect plus féminin, mais malgré tout, malgré sa métamorphose, la créature conserve une élégance digne d’une prédatrice en chasse.
- Spoiler:
Styles Vestimentaire: Parfois habillée des tenues traditionnelles de son pays, elle n’hésite pas non plus à porter des vêtements plus simples, plus quotidiens, mais toujours en restant très coquette et féminine. Les jupes et les robes, elle les apprécie, mais elle ne rechignera pas à porter un pantalon et une chemise non plus. Tout lui va, peu importe la couleur et le tissus, mais la demoiselle n’est pas une amatrice des vêtements moulants et évite les choses dans lesquelles elle pourrait se sentir trop dénudée.
Autres: Ni marque de naissance, ni tatouage…En gros, elle n’a rien de particulier. ●Côté Psychologique●Caractère: Pour vous, à quoi rime le terme ''Garou''? Peut-être associez-vous ce mot à une bête féroce et sauvage, une créature brutale dénuée de toute pitié ou un animal sanguinaire qu’il faut fuir à tout prix? Dans la majorité des cas, peut-être, mais pas ici. Voilà tout ce que cette jeune femme n’est pas. En fait, c’est une vraie petite douceur, un ange parmi les bêtes. Elle est tout simplement incapable de vouloir ou de faire volontairement du mal à autrui et fera toujours montre d’un grand respect envers quiconque croisera sa route. La politesse, c’est très important pour débuter une bonne relation se dit-elle, et elle ne lésine pas sur les ''Merci'', ''Pardon'' et autres formules du même style, particulièrement les excuses. Même lorsqu’elle ne fait rien de mal, la louve trouvera une raison pour s’incliner et s’excuser, comme ça, sans vraiment comprendre pourquoi elle-même. C’est une habitude, une manie remontant à très, très loin. Aussi loin que remontent ses souvenirs. En bref, c’est profondément ancré en elle, et la Lycane n’y peut rien. Au moins, elle ne fera jamais mauvaise impression à cause de sa grossièreté - qui est, soit dit en passant, inexistante -.
Évidemment, elle n’est pas que bien élevée. Bien qu’un peu timide, réservée, Miu n’hésitera pas à aller à la rencontre d’une personne qu’elle sait triste ou dans le besoin, car très généreuse de sa personne. Elle aime aider, rendre le sourire, apaiser les maux qui peuvent l’être et panser les blessures. Prête à tout pour chasser la peine, elle peut agir en vrai petit clown et offrira sans aucune hésitation une oreille attentive à ceux qui la désirent. Écouter permet aux cœurs lourd de se libérer de leur fardeau, et pour la belle, c’est la moindre des choses à faire pour soulager un être malheureux, une chose simple mais qui, pourtant, ne se fait que trop peu en ces temps troublés où les gens décident d’exercer le dicton ''chacun pour soi''. Elle, elle prendra le temps qui faudra, vous écoutera patiemment et avec intérêt. Qui plus est, elle ne dévoilera jamais ce qui lui est révélé, jamais. Pas un mot. Vos secrets deviendront les siens et elle les emportera avec elle, dans sa tombe. Confidente digne de confiance, la jeune femme peut aussi devenir une alliée de choix, très loyale envers ceux qu’elle apprécie et également très protectrice. Loin d’être la plus courageuse et téméraire des Loups-Garous, possiblement l’une des plus craintives en vérité, elle n’hésitera cependant pas un seul instant à se jeter devant la mort en personne pour sauver ceux qui lui sont chers. Plutôt elle qu’eux, c’est ce qu’elle dira, puisqu’à ses yeux, sa vie ne vaut pas autant que la leur.
En fait, la louve est très exigeante envers elle-même, perfectionniste au possible. La patience qu’elle donne aux autres, elle ne se l’accorde pas et s’autocritique régulièrement et sévèrement. Le plus drôle, c’est que ça ne voit pas. Miu n’extériorise pas ses peines ou ses regrets, ne partage pas sa tristesse. Elle ne montre que ce qu’elle veut montrer, soit la joie et la bonne humeur. Parfois, c’est vrai, elle peut paraître distante, mais pas parce qu’elle ne s’intéresse pas à vous ou cherche à vous ignorer. Non. C’est qu’elle a plus que probablement la tête dans les nuages. Il ne sera pas rare de la surprendre en train de rêvasser, ou d’observer intensément un objet, une plante ou peu importe ce qui a attiré son attention. Prendre le temps de regarder, d’apprécier les petites choses, peu de gens le font encore, mais elle, si. La louve peut tout bonnement se figer sur place pour profiter de la beauté d’une fleur, de la couleur d’un papillon ou du parfum des feuilles séchées. Elle s’émerveille pour de petites choses, certes, mais aussi petites soient-elles, elles renferment toutes une part de beauté. Cela peut vous paraître enfantin, mais ainsi est la jeune femme. Un brin enfantine. Elle peut aisément vous surprendre et vous attendrir. Chose étrange, elle peut également faire preuve d’une profonde maturité dans ses propos. Contradictoire? Non. Purement Miu. Et la dite demoiselle à gagner en caractère depuis son arrivée dans la meute. Pas grand-chose, mais juste assez pour dire son opinion et ne pas se laisser marcher sur les pieds. Surtout avec son mentor, devant qui elle tente tant bien que mal de se montrer à la hauteur, forte, chose qui n’est pas toujours évidente.
Prenez garde toutefois. S'il advenait qu'elle se transforme et perde le contrôle...Fuyez. Elle ne fera montre d'aucune compassion ni d'aucune pitié. Adieu l'innocence. Bonjour le monstre.
Aime: Miu aime les choses simples, les choses vraies, telle la caresse du vent sur son visage ou la lumière de lune, la fraicheur de la nuit ou le son du vent. C’est une amoureuse de la nature, des fleurs et des animaux, et de l’art sous toutes ses formes. Elle est aussi très friande de tout ce qui est sucré, et ne dira jamais non à une petite baignade.
Déteste: Elle méprise le mensonge et l’hypocrisie, les préjugés et la violence gratuite.
Passe-temps: La louve adore les balades en forêt en pleine nuit, observer le ciel étoilé, admirer la lune…Elle passe également beaucoup de temps à dessiner ou jouer de sa flûte traversière faite de bambou.
Tics: Il y en a bien quelques-uns. Lorsqu’elle est gênée par exemple, elle se mord la lèvre du bas, joue avec ses pouces ou frappe doucement l’extrémité de ses index ensemble, et lorsqu’elle est vexée, elle gonfle ses joues. Ensuite, quand elle réfléchit, elle se gratte souvent le bout du nez ou se mord un doigt, mâchouille un crayon, une paille ou encore, entortille une mèche de ses cheveux. Parfois, vous pouvez même la surprendre en train de se parler à elle-même.●Biologie●Histoire:
Sous terre, tout est toujours pareil. Les secondes défilent, deviennent des minutes, des heures, puis des jours…Sans qu’on ne s’en aperçoive. La notion du temps devient floue, lorsque chaque jour se ressemble, qu’il n’y a ni soleil ni lune pour éclairer votre monde et veiller sur vos rêves. Les odeurs sont sèches, vous étouffent et vous écœurent, aussi ternes et monotones que les couleurs. Sans saveur. Sans éclat. Sans vie. Certains perdent tout bonnement la raison de vivre ainsi, isolée, perdue dans un terrier sombre et sans fin, un trou où l’on nait en paria, survit tant bien que mal, et meurt en anonyme...Pris au piège. Ce refuge est en vérité une prison, un tombeau où personne ne vous pleurera. Nul ne devrait vivre de cette façon, mais, peut-être, était-ce mérité.
Punie pour un crime commit jadis par ses pairs, c’est dans ce monde sans couleur qu’est née l’enfant à qui, dès qu’elle eut poussé son premier cri, l’on donna le nom de Miu. Cette petite éprouva rapidement le désir de voir le monde extérieur, puisa son inspiration dans les contes de fée que lui raconta sa mère, au grand dam de son père qui, lui, préconisait un tout autre type d’éducation. Il ne voulait pas remplir la tête de leur unique enfant avec des chimères, des rêves, ou de l’espoir. Jamais ils ne retourneraient à la surface, et l’enfant devait apprendre dès son plus jeune âge à si faire. En homme dur et exigent, il s’évertua à réduire à néant toute ambition qu’avait sa fille d’un jour voir le monde d’au-dessus, la noya sous les leçons, les travaux et les responsabilités en tout genre. Tout pour qu’elle est la tête ailleurs que sur les créatures vivant au-delà de leur demeure, loin de la sécurité. Qui plus est, il avait des projets pour elle. Étant l’unique médecin de la petite communauté dans laquelle la famille Aoki vivait, il avait besoin d’une assistante, ainsi que d’une relève sûre.
La petite prit la tâche très au sérieux, accompagnait son père partout où il allait, lisait beaucoup. Très jeune, elle vit les différents visages de la souffrance, fit face à des plaies horribles et des odeurs à vous lever le cœur. Au nom de son avenir, au nom de l’humanité, disait son père. Les débuts furent difficiles, mais son désir d’apprendre fut plus grand encore et à mesure qu’elle tournait les pages et assistait son père, les choses devinrent plus claires. Miu était faite pour ça. Ses temps libres, elle les dédia à ses études, à l’apprentissage des différents remèdes, des différentes plantes médicinales et de l’anatomie. Ce fut d’ailleurs en transcrivant ses notes et en gribouillant l’aspect de toutes ses choses qu’elle se découvrit un don pour le dessin, don qu’elle dut passer sous silence pour éviter l’affrontement avec son paternel qui la surveillait de très près. Contrairement à ce dernier, elle avait une approche plus douce avec les patients, ne se contentait pas de les soigner, mais de les écouter, de les réconforter. Si M. Aoki n’était pas entièrement d’accord avec sa façon de faire, il était néanmoins très fier de sa fille et rassuré que celle-ci ait oublié la surface. Du moins, c’est ce qu’il crut.
Tout ce qu’il fit pour éloigner sa petite de l’ancien monde, ne fit qu’attiser son désir et le jour de ses vingt ans, la jeune Miu saisit la seule et unique occasion d’un jour voir le monde extérieur.
« J’y vais! »
« Hors de question! »
« Mais nous n’avons pas le choix! Père, s’il vous plaît, écoutez-moi. À l’exception de vous et de mère, je suis la seule à connaître les ingrédients dont nous avons besoin pour cette décoction, à savoir de quoi ils ont l’air. »
« Il suffit! Nous avons des éclaireurs qui montent à la surface dès que nécessaire. Je leur ai déjà confié cette tâche et... »
Elle le coupa.
« Et combien de fois sont-ils revenus avec les mauvaises plantes? Certaines sont traîtresses d’apparences, mais contrairement à eux, je sais, moi, les différencier aussi bien que vous. Père, des patients vous attendent, mère est clouée au lit avec sa fièvre…S’il vous plaît, laissez-moi y aller. Pas pour moi, mais pour ces gens qui souffrent, pour ce qu’il reste de cette humanité qui vous tient tant à cœur et que vous m’avez appris à aimer. »
Le vieille homme se détourna, fit quelques pas vers la sortie. S’en était fini. Elle n’avait pas réussi à le convaincre. Jamais elle ne verrait le ciel. Jamais elle ne verrait les nuages, les étoiles…Elle baissa la tête, s’apprêtait à balayer à jamais son rêve de voir un jour la lumière du soleil, quand soudain, il rompu le silence.
« Tu peux y aller…Mais tu seras accompagné par un homme armé, et tu devras revenir avant que ne tombe la nuit, me suis-je bien fait comprendre, Miu?»
Elle voulait crier, sauter sur son père, le prendre dans ses bras et lui montrer toute sa gratitude, sa joie…Mais ce genre de démonstration, le médecin ne les voyait pas d’un bon œil, alors elle se contenta de le remercier de sa douce petite voix tout en s’inclinant poliment.
« Il sera fait comme il vous plaira, Père. »
La jeune femme quitta la pièce, prépara le nécessaire pour l’expédition, puis partit, embrassant le front de sa tendre mère avant de marcher avec détermination et enthousiasme…Vers son destin.
La présence de l’homme armé n’enleva rien à la beauté du paysage. En fait, Miu était tellement absorbée par tout ce qu’elle voyait, qu’elle en oublia totalement sa compagnie. Elle se concentra plutôt à s’imprégner de chaque odeur, de chaque détail et parcelle de verdure. Même la couleur de la terre semblait plus éclatante ici, en surface, que dans son chez-soi. C’était si impressionnant, si vivant, qu’elle en oublia presque sa mission, mais l’homme qui l’accompagna n’eut de cesse de le lui rappeler dès qu’elle restait une seconde de trop au même endroit. Cependant, la demoiselle ne se laissa pas abattre pour autant. Elle prit tout son temps pour cueillir ce qui se trouvait sur la liste que lui donna son père avant de partir, et elle n’eut fini que lorsque le soleil commença à disparaître à l’horizon.
Sous la dense couche de feuillage, la nuit tomba rapidement. Ils pressèrent donc le pas pour retrouver la sécurité de leur refuge, rentrer sain et sauf, mais…
« Vous avez entendu? »
« Entendu quoi? »
« Un cri…Je crois que c’était un cri. »
« Non, je n’ai rien entendu. Venez. Ne nous attardons pas. »
« Mais je vous dis que… »
Un hurlement coupa court leur bref entretien, un hurlement d’agonie à donner des frissons dans le dos. Leur regard se croisèrent. Cette fois, ils l’avaient tous deux entendus, et prirent la direction d’où provenait cet horrible cri. Quelqu’un avait besoin d’assistance et en tant que futur médecin, la jeune femme ne pouvait ignorer ce qu’elle traduisait comme un appel à l’aide. D’abord réticent, l’homme qui l’accompagnait n’eut d’autre choix que de la suivre quand celle-ci s’aventura dans les ténèbres. Ce qui était beau quelques heures plus tôt, devint sinistre, effrayant, mais si quelqu’un s’était blessé, elle ne pouvait le laisser à l’abandon ici, dans la forêt, alors qu’il faisait nuit noir et que des bêtes rôdaient tout près, dans l’ombre.
« Le voilà! »
Et effectivement, l’homme était là, recroquevillé sur lui-même et en sueur. Il leur faisait dos et Miu ne voyait pas très clair, mais elle entendait les gémissements du pauvre homme souffrant et ne perdit pas de temps pour le rejoindre. La suivait non loin derrière, son chaperon, qui lui restait plutôt méfiant, inquiet. Et à raison…
« Ne vous en faites pas monsieur, je suis ici pour vous aider. Êtes-vous blessé? Monsieur? »
Elle lui toucha doucement l’épaule. Ce dernier tressaillit et se tourna vivement vers elle. Ce qui, de dos, ressemblait à un homme, n’en avait pas le visage ou plutôt, ne l’avait plus. Des poils le recouvrait partiellement, ses mâchoires étaient allongées, ses yeux ceux d’un animal et ses dents…Non, c’étaient des crocs, des crocs luisants qui en un éclair, se plantèrent dans la chair tendre de l’avant-bras de la jeune femme qui émit un cri étranglé de surprise et de douleur. La chose lâcha aussitôt le membre dans sa gueule lorsqu’une épée vint s’abattre sur son corps encore difforme, là où devait se trouver sa clavicule, et Miu en profita pour s’éloigner en rampant à reculons, incapable de détourner les yeux de cette bête qui, désormais, avait toute son attention rivée sur l’homme armé. Avec la force et l’agilité d’un grand prédateur, la chose se lança sur lui. L’homme n’eut même pas le temps de crier que de puissantes mâchoires se refermèrent sur sa gorge et la lui arrachèrent d’un coup sec.
Le temps se figea. La douleur de son bras disparut. Avant même qu’elle ne s’en rende compte, les jambes de la jeune adulte la portèrent et l’amenèrent au loin, très loin. Loin de la bête et de sa victime. Loin du son atroce de la chair qui se déchire et des os qui se rompent. Loin de la vue des boyaux encore fumant et du bain de sang. Loin…
Comment était-elle arrivée saine et sauf au refuge? Comment avait-elle réussi à retrouver son chemin, dans le noir? Miu n’en savait rien. Elle n’était pas entièrement là quand elle déboula dans les souterrains, dépassa les gardes, croisa son père qui la questionna fou de rage - ou était-ce de l’inquiétude? - et qu’elle traversa leur petite demeure pour entrer sa chambre et barrer la porte derrière elle avant de s’effondrer dans son lit, le regard hagard. En fait, l’esprit de la jeune femme était encore là-bas, dans la forêt, face à la créature…Et aux restes de cet homme qui, pour lui avoir sauvé la vie, avait perdu la sienne…
Elle se réveilla le lendemain couverte d’écorchures et de légères contusions, une vive douleur saisissant son avant-bras. Elle se leva et examina le tout devant un miroir. Rien de bien méchant, si ce n’était cette morsure, qu’elle désinfecta et recouvra comme elle le fit avec toutes les autres plaies avant de quitter sa chambre et d’exposer le récit de cette effrayante aventure à ses parents. À la mention de l’animal sauvage, quelque chose changea dans le regard de son père, qui s’empressa de lui demander si elle avait été mordue. Pour une raison qu’elle ignorait alors, elle lui dit que non, qu’elle n’avait été blessée que par les branches en courant, et les pierres en tombant, du superficiel. Cela le rasséréna aussitôt et il n’insista pas davantage, sauf sur le fait qu’elle ne retournerait plus jamais là-haut…
Un mois s’écoula, un mois tranquille où chaque jour ressemblait au précédent. Les blessures guérirent très rapidement - à l’exception de cette blessure au bras qu’elle dissimulait sous des pansements et des manches longues - et ce tragique évènement, qui avait coûté la vie à un innocent, ne fut plus évoqué, pour le plus grand bonheur de la jeune demoiselle qui fit tout son possible pour l’oublier. Elle y parvint presque, mais personne ne peut fuir bien longtemps le passé…
Très tôt ce jour-là, ce jour qui changea tout, Miu éprouva de violents malaises et ne quitta pas son lit. La douleur ne fit qu’empirer avec les heures, tout comme la fièvre de cheval qui la saisit brusquement, quand le soleil était sur le point de s’éteindre. Son père et sa mère l’empoignèrent par les bras et la traînèrent jusqu’à un bain d’eau glacé. Le froid la frappa de plein fouet et elle tenta de se débattre, mais en vain. La seule chose qu’elle parvint à faire, fut de garder les bras en l’air…Et de révéler le pansement. Son père lui saisit la main, retira le bandage. Ce qu’il vit le changea du tout au tout. Il la relâcha aussitôt et disparut quelque part, derrière une porte, pour revenir avec une dague en main. La lame brillait d’un éclat particulier et un dragon y était gravé. Voyant cela, sa femme s’interposa, se mit à genou devant lui en le suppliant, en pleurant. Il la poussa hors de son chemin et s’approcha, s’approcha…
« Pa…Pa... »
La voix de sa fille n’avait plus rien d’humain, bien qu'étrangement douce. Son corps craquait de partout et elle souffrait, ô oui, souffrait terriblement. C’était un véritable miracle qu’elle parvienne à prononcer ses deux syllabes entre deux cris, mais cela n’attendrit pas le cœur de cet homme qui s’apprêtait à la tuer d’un ultime coup au cœur. Son propre père.
« Meurs, monstre! »
Et ce fut le néant, un néant rouge comme le sang…
Des hommes retrouvèrent la pauvre femme Aoki en pleure dans un coin de la pièce, une pièce d’habitude si propre qu’aujourd’hui, le sang maculait du plancher au plafond. Le corps mutilé de son mari, du moins ce qui en restait, était éparpillé ici et là. La fille, elle, avait disparu, et plus jamais on ne la revit…
Des images de cette horrible nuit, n’ont cessé de la hanter depuis. Impossible de revenir en arrière, de retourner là-bas, dans les souterrains. Plus jamais elle ne reverrait le sourire de sa mère, n’entendrait ses contes de fée. Plus jamais elle ne reverrait son père et l’assisterait dans ses interventions. Plus jamais. C’est pourquoi elle s’exila, loin de son ancien chez soi, se cacha à la vue de tous. Trop lâche pour s’enlever la vie, elle survécut en forêt pendant toute une année, effrayée, tourmentée. Miu était devenu l’ombre d’elle-même, une pâle copie qui évitait les êtres vivants comme la peste. Malheureusement, elle avait beau lutter, la bête en elle grondait, protestait et s’échappait dès que la lune devenait pleine, ou qu’une émotion forte la saisissait. Quelques malheureux le payèrent de leur vie, mais pas lui. Pas cet homme qui, un jour, lui apparut, venu de nulle part. La jeune femme eut beau protester, l’avertir de ne pas l’approcher, qu’elle était dangereuse, que c’était une meurtrière, un monstre, mais cet homme n’en fit rien. Un fou? Non. Il était tout simplement comme elle…
La jeune Lycane se souvient encore de cette nuit. Il pleuvait et ventait si fort qu’on ne pouvait rien y voir. Ses cheveux châtains lui collaient au visage et elle grelottait, claquait des dents, mais n’en avait que faire, affrontait la pluie pour se laver de ses pêchés quand sa silhouette brava les eaux, le vent, que ses yeux se posèrent sur elle et qu’il tendit la main, tel un prince venant à la rescousse de sa princesse…
C’est grâce à cet homme que Miu fait aujourd’hui partie de la meute de l’Alpha Kuroi Tsukiko. S’il n’avait pas été là, elle serait fort probablement encore en train d’errer dans la forêt, tel un fantôme, et n’aurait pas appris tout ce qu’elle sait aujourd’hui sur son état de Loup-Garou. Désormais, elle contrôle la bête sauvage en son sein, partage sa vie avec ce dernier, et s’il lui arrive encore, parfois, de perdre le contrôle, elle sait pouvoir compter sur son mentor et ami, son sauveur, Kyoshiro Takeshi. Vous la trouverez d’ailleurs souvent en sa compagnie, à veiller sur lui et les hommes qu’il entraîne, ayant endossé un rôle très important au sein de la meute pour les remercier de l’avoir accepté et accueillie; celui de Guérisseur. Vous la trouvez peut-être un peu jeune pour avoir cette charge sur ses frêles épaules, n’est-ce pas? Et pourtant, c’est ce qu’elle fait, et avec une joie non dissimulée. L’apprentissage qu’elle a accompli aux côtés de son père ne serait ainsi pas vain et elle en comblerait du même fait les lacunes. Là encore, son mentor l’encouragea, la soutint, et à mesure que le temps passait en sa compagnie, un sentiment étrange se fraya un chemin jusqu’à son cœur de jeune femme, un sentiment fort…Qu’elle garde sous silence.
Famille:Elle considère les autres Lycans comme sa famille, mais elle n'oubliera jamais sa mère. Ennemis: Ceux qui veulent du mal à la meute ou s’en prennent aux êtres qui lui sont chers. Amour: Elle n’en pipe pas mot.●Capacité●Animal: Loup Contrôlé ? : Parfois oui, parfois…Pas du tout. Niveau D'invocation: 4 Langues Parlés: Ayant déjà été humaine, elle connait très bien leur langage. Désormais Lycan, elle peut également converser avec les animaux et a pris le temps d’apprendre les bases de chacune des langues existantes, ne serait-ce que pour communiquer un minimum avec les différentes espèces. Familier: Un furet albinos qu’elle nomme Mozu. Pour y aller simplement, ce fut une rencontre fortuite en forêt: l'animal la suit, la taquine, et au final, ils deviennent deux inséparables. Elle y est très attachée.●Un peu sur Vous (oui toi derrière l'ordinateur!)●Nom ou surnom: Elsa, c’est mon p’tit nom. Enchantée! Age: 21 boulettes (par jour)! Je suis une gaffeuse professionnelle qui ne rajeunit pas! Depuis combien d’année faite vous du rp? 10 ans déjà. Sortez les confettis et les ballons! Comment as-tu connu le forum? Par deux personnes en fait, ainsi qu’un partenariat. Avez-vous lu le règlement? Si je dis non est-ce que…*Regarde la brique qui s’apprête à s’abattre sur elle et recule en fermant les yeux et en se protégeant la tête* Je l’ai lu! Si oui quel est le code secret? Ok by Rei
Dernière édition par Miu Aoki le Dim 30 Sep - 19:31, édité 19 fois |
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