Une chasse angélique[pvLux]

Invité

La nuit, l'obscurité et le froid. Rien d'autre ne pouvait se proclamer maître de la foret. Bien sur, il y avait beaucoup de petites bêtes qui tentaient, par-ci, par-là, de subsister avec discrétion. Certaines parvenaient à survivre assez longtemps pour se reproduire, mais d'autre n'avaient pas cette chance merveilleuse. Et c'étaient celles-ci qui furent les plus nombreuses cette nuit-là. En effet, il y avait une bête bien plus grande et massive qu'elle qui vagabondait en ces lieux, à cette période de nuit glaciale. Une bête que tout le reste de la foret redoutait, comme pour chaque lycan qui y vivait... Une petite terreur nocturne parmi les lapins et les renards. Effrois des sourit, cauchemars des chouettes... certes, ce n'était pas des titres très glorieux pour un loup-garous, mais cela ne lui importait que peu. Tout ce qu'il voulait n'était que deux chose : faire couler le sang à flot et s'en repaître. Et cela se passait plutôt bien cette nuit là. Il en était à sa énième victime lorsqu'une nouvelle odeur s'offrit aux naseaux du lycan, le stoppant net dans sa frénésie. Se redressant, il huma et analysa cette odeur qu'il ne connaissait pas, mais qui l’envoûtait malgré tout. Cette odeur annonçait un festin sans nom, une proie qui promettait d'être inégalé, même pour le doyen de son espèces. Irrémédiablement attiré par ces délicieuses effluves inconnues, il galopa dans toutes la foret, tournant et retournant dans tout les recoins les plus obscures, à la recherche de la source qui ne pouvait être qu'un gibier miraculeux...mais il ne la trouvait nulle part. Pas moyens de trouver cette fichue source. De sorte que, rageant de plus en plus violemment, il se mit à hurler de dépit, voulant à tout prix trouver ce qu'il cherchait... Mais comme toujours, c'est en ne cherchant pas que l'on trouve ce que l'on convoite... et ce fut encore le cas à ce moment-là...
En effet, en brisant quelques petits arbres exprimant sa rage, qu'il découvrit la clairière dans laquelle se tenait, debout, sa proie...

Invité

Bien qu'elle savait que le nuit n'était as sûre dans une foret pleine de loup-garous assoiffés de sang, Lux était sortie se promener. Savourant la fraîcheur et le silence de la nuit, la foret était calme mais elle savait qu'aux quatre coins de pauvres êtres innocents se faisait assassinés sans pitié. Elle ne pouvait en vouloir aux loup-garous, ils devaient se nourrir, mais ne comprenait pas le plaisir qu'ils éprouvaient en tuant leurs victimes. Elle avait rencontré bon nombre de lycans mais elle n'aimait pas vraiment leur compagnie, une aura sauvage émanait d'eux et elle les savait assoiffés de sang, généralement. Elle distinguait parfaitement ces créatures des humains lorsqu'ils prenaient forme humaine, ils avait une allure et un regard caractéristique à leur race. Son ami chat qui marchait à ses côtés lui signala la présence d'un lycan particulièrement excité et trop proche d'eux à son goût avant de prendre son envol. Elle le regarda s'élever jusqu'à ne représenter qu'un point blanc dans le ciel d'encre. Faisant confiance à son compagnon elle s'envola à son tour dans les airs et scruta la foret à la recherche du loup. Elle le trouva vite, il courait à travers la foret, elle le suivit, toujours depuis les cieux. Il semblait chercher frénétiquement quelque chose, délaissant les proies qu'il aurait put facilement avoir, au bout d'un moment, surement de rage ou de dépit, il poussa un hurlement. Lux finit par s'éloigner du loup et alla se poser dans une clairière. Le chat blanc se posa sur une branche basse, à ses côtés. Elle s'assit dans l'herbe et commença à chanter de sa voix cristalline. Concentrée sur son chant qu'elle voulait parfait elle n'entendit pas les pas précipités qui se rapprochaient. Ce n'est que quand le chant quitta sa branche pour le ciel qu'elle se leva pour lui demander pourquoi. Il était déjà là, le loup.

Invité

Elle chantait, la bestiole qui se tenait devant elle chantait de sa voix douce et clair comme du cristal. Un chant à ravir les louveteaux comme toutes les autres créatures sans intérêts qui étaient légion dans cette foret, mais lui, non, lui n'était pas touché par ce chant. Cependant, assez bizarrement, quand la voix se tut face à lui, un léger regret envahit le lycan. Mais il n'en eut cure. Tout ce qu'il voyait devant lui était une femelle humaine avec des ailes dans le dos. Bien que légèrement étonné par sa trouvaille, il n'écouta que son estomacs gronder sa faim, l'intimant de passez outre la beauté de la créature à ailes. Mais comment faire pour l'approcher, maintenant qu'elle l'avait vu, sans qu'elle ne s'en aille dans les airs au moindre de ses mouvements ? Réfléchir...réfléchir...Ñarmo était un sanguin, un être sanguinaire, réfléchir ne présentait aucun attraits pour lui alors ! à quoi bon perdre du temps, alors qu'elle était si proche...elle avait l'air si...délicieuse...Mais si ailée également...Il grogna, maudissant ces foutues bestioles à plumes et leur exaspérantes capacités de vol. Depuis tout petit déjà il ne réussissait jamais à attraper le moindre moineau, alors là...cette grande bête, avec ses allures d'humaine et ses ailes blanche dans son dos...Et cette odeur...Nom d'un chien ! Cette odeur ne cessa pas une seconde de le tourmenter tant il avait envie, besoin même, d'en faire ripaille.
Il s'assis, restant à porté de vue et se faisant violence, pour ne pas foncer dans le tas, observant sans relâche sa proie, car il en avait décidé ainsi : il finira par la dévorer, il en était certains ! Et il savait déjà dans quel ordre il la dégusterait : tout d'abords, il arracherait les ailes pour l'empêcher, dans un dernier soubresaut d'espoir, de s'envoler un peu plus loin...Et là ! Là le véritable festins commencerait ! Il dévorera la poitrine de cette femelle, c'est toujours cette pièces qui est la plus tendres et la plus juteuse chez les femelles humaines, puis il désossera les hanche, croquant dans les os afin d'en récupérer la moelle qui devait être particulièrement juteuse chez elle. Puis, très loin d'avoir rassasié son gargantuesque estomacs, il continuerait à ronger la carcasse jusqu'à n'en laisser que des os blancs et brisés.
Mais avant de se repaître de sa chair...il fallait l'attraper... Et ça, il ne savait pas comment...De dépit, et sans doute avec désespoir : celui de perdre cette magnifique proie, il se rua vers elle, ignorant les exclamation éhonté de sa cervelle "IMBÉCILE ! COMME CELA, JAMAIS TU L'AURAS TA POITRINE D'HUMAINE !"
Il fallait dire que même en étant rapide, il n'avait que très peu de chance de l'atteindre...

Invité

C'était un loup énorme, enfin, un loup...un lycan sous sa forme animale plutôt. Il la fixait avec insistance, semblant réfléchir intensément, l'ange cherchait dans ses yeux une lueur d'humanité mais elle ne trouva rien, elle en déduisit qu'il n'était pas conscient de sa transformation, ce qui le rendait encore plus dangereux. Elle se demandais ce qu'il convenait de faire, son cerveau lui criait de fuir et de ne plus revenir dans cette foret la nuit mais son cœur l'implorait de rester et d'aider le pauvre homme qui se trouvait prisonnier contre son grès dans le corps d'un loup assoiffé de sang et de carnage. Mais comment pouvait-on raisonner un loup tel que lui, il dépassait bien deux mètre et elle ne pouvait réaliser en force. Elle soupira, son pouvoir ne pouvait pas l'aider, il lui était inutile dans ce genre de situation, mais tant mieux dans un sens, elle n'était jamais tenté de recourir à la manière forte, c'était une des raisons de pourquoi elle était si douce et patiente avec n'importe qu'elle créature. En parlant de créature, celle lui faisant face empestait le sang, il avait déjà fait plusieurs victimes ce soir, elle ne comptait pas en faire partie. Elle leva la tête pour regarder si le chat était revenu mais rien...c'est surement à ce moment là que le lycan, jusque là immobile, passa à l'attaque, elle s'en voulu de ne pas le remarquer plus vite et prit son envol. Un bruit de déchirure se fit entendre et elle sentit une griffe lui entailler le mollet, elle gémit. Quant elle s'estima assez haut pour être hors de danger elle se mit en vol stationnaire. Elle regarda sa jambe maintenant nue, les griffes avaient déchirées sa robe sur le côté droit jusqu'a mi-cuisse. Un filet de sang s'échappait de sa blessure, elle grimaça quand elle passa ses doigts sur la plaie ruisselante, elle la caressa et après le passage de ses doigts la plaie disparue, il ne restait aucune trace de sa blessure. Elle tourna alors son regard vers le loup, elle lui sourit avec une douceur infinie et dit :

-Si tu veux que je redescende tu devras reprendre forme humaine, et si l'humain en toi n'est pas conscient de ce qu'il est, retire toi s'il te plaît, c'est à lui que j'aimerais parler.

Elle était calme et sa voix était douce, chaleureuse. Elle attendait patiemment qu'il s’exécute ou refuse.

Invité

Ñarmo hurla de dépit et tendit ses griffes vers la créature ailée, rageant et pestant contre ces foutues ailes qui emportait hors de sa porté sa proie. Sa si merveilleuse proie... Il lécha tout de même sa patte taché de son sang. Il frissonna au goût du liquide rougeâtre. Délicieux, tout simplement délicieux. Et dire qu'elle se trouvait hors de sa porté à présent... Et il avait beau sauté, même avec toutes la puissance de ses jambes, même avec de l'élans, il ne parvenait pas à sauter suffisamment haut pour atteindre de nouveau cette...perfection. C'est alors qu'elle s'adressa à lui, sur un ton condescendant qui n'eut que pour effet de le rendre encore plus hargneux. Lui ? En humain ? Ces êtres êtres stupides et sans défense, pire que des louveteaux qui venaient de naître ? Son envie de la déchiqueté pour la dévorer fut vite remplacé par une envie toute bête de la tuer et de profaner autant qu'il le pouvait son corps sans vie pour laver l'insulte qu'elle venait de lui lancer.

"Moi ? Humain ? Hurla-t-il de sa voix grondante et sourde, MOI HUMAIN ? DESCEND POUR VOIR ET TU VERRAS SI JE SUIS HUMAIN, FOUTUE BESTIOLE A AILES !"

Elle l'enrageait, à rester comme ça, à voler sur place. Et il pesta davantage quand il la vit se soigner aussi simplement que si elle avait souffler sur une bougie en pleine tempête...Il rageait et pestait aussi contre son manque de vitesse...une fraction de seconde de plus et il l'avait, il l'aurait eut s'il n'avait pas été aussi faible et si lâche au moment de passer à l'action...

Invité

Lux fronça les sourcils d'un air triste, elle ne voulait pas qu'il s'énerve plus...dommage. Elle ne bougeais pas, réfléchissant à un moyen de le calmer. Ce qu'elle ne comprenait vraiment pas était le fait qu'il nie autant avoir une forme humaine, aucun lycan ne lui avait encore fait ce coup là, généralement ils n'avaient pas de mal a admettre avoir deux formes. Elle regardait le loup s'énerver tout en réfléchissant, tout lui expliquer serait-il nécessaire ? La croirait-il ? Pour le savoir il fallait essayer, elle reprit, sur le même ton qu'avant.

-Je suis vraiment désolée de t'avoir énervée...apparemment tu n'es pas au courant de tout...comment pourrais-je commencer ? Bon, voilà, tu n'es pas un simple loup, je ne sais pas si tu as remarqué mais tu es beaucoup plus grand que la normale, un loup normal n'atteindrait jamais deux mètre. En fait, ce que j'essaie de te faire comprendre c'est que tu est un être mi-humain mi-loup...un loup-garou, en quelque sorte. Donc, tu vois, tu as une forme humaine et une forme loup. Tu n'avais pas l'air de le savoir, j'espère que tu as compris...

Elle priait son créateur pour que ce loup comprenne bien qu'elle se doute que cela devait être difficile de comprendre une telle chose aussi vite. Elle osa un sourire timide au loup, n'arrivant pas à deviner s'il avait compris ou non. Ses ailes commençaient à être douloureuse, elle avait beaucoup volé dans la journée et elle se doutait qu'elle ne tiendrait plus très longtemps dans les airs.

Invité

Lui aussi se doutait qu'elle fatiguait. Rien qu'à voir le mouvement de ses ailes qui était un peu plus saccader. Elle en était ravit, tellement qu'il ne dit mot quand elle insista sur sa pseudo origine humaine. Quelle farfelue celle-là tout de même, à ne cesser de le lui seriner... lui, une des terreurs de cette foret être un simple humain, quelle blague ! Il ne fit que sourire, mais d'un sourire bien plus mauvais que celui de la bestiole. Il savait qu'elle allait bientôt craquer et comme elle ne semblait pas vouloir partir, Ñarmo n'aurait plus qu'à se servir sur place. Il en grogna de plaisir. Il allait enfin pouvoir venger son amour-propre et la faim de son estomacs. Il s'assit, comme avant, mais avec un peu plus de patience, maintenant qu'il savait qu'il toucherait bientôt au but, sa patience reprit sa place. Mais il y a une chose sur laquelle il n'avait pas prévu de parade. Le Soleil commençait à filtrer au loin. Mais après tout pourquoi devrait-il sans inquiéter ? Pour lui le jour n'existait, il ne vivait que de nuit. Oui, malgré tout ce que pouvait bien dire l'ange, car il s’agissait bien d'un ange, Ñarmo était réellement un lycan. Mais suite à on ne savait quoi, il refoulait cette information en permanence.
En somme que, lorsque les rayons filtrèrent plus fortement au travers des branchages, touchant le lycan, ce dernier ne se rendit pas compte, curieusement, que sa fourrure rentrait progressivement dans sa peau, laissant apparaître de-ci, de-là, une peau typiquement humaine. Dans le même temps, son museau rétrécit et laissait place à un visage plus fin et plus plat que celui de sa forme lupine. Il se redressait un peu plus à chaque seconde. En somme, il reprenait sa forme humaine aussi surement qu'il était en train de s'"éveiller". Réveil qui se révéla être un sommeil...Sous sa forme humaine, nu entièrement, comme toujours après s'être transformé, il dormait sous sa forme humaine, ne se doutant pas des ravages qu'il avait causé la nuit dernière...

Invité

Le loup lui rendit son sourire, un sourire plein de promesses...de mort. La bête n'avait pas l'air d'avoir apprécié le petit discours de Lux qui sentait bien qu'elle n'allait pas y arriver de cette manière. Elle fatiguait de plus en plus et perdait lentement de l'altitude, heureusement pour elle l'aube pointait son nez doucement, chassant les ténèbres de la foret. Elle se dit qu'elle aurait peut-être plus de faciliter à expliquer cela à un être humain, si toutefois il n'en était pas encore conscient. Elle priait tout de même le soleil de se lever avec plus d'empressement car elle serait bientôt à bout de force et tomberait, littéralement, dans la gueule de loup. Ce dernier montrait d'ailleurs beaucoup plus de patience que quelques minutes auparavant où il lui criait de redescendre en sous entendant qu'il comptait bien la mettre en pièces. Un rayon de soleil vint enfin frapper la bête qui reprit forme humaine rapidement. Ce n'était pas bien beau à voir et Lux eut une grimace devant ce spectacle monstrueusement fascinant.

Une fois la transformation achevée l'ange ne put tenir plus longtemps, elle descendit rapidement et s’allongea dans l'herbe quelques instants. Elle étira ses ailes, ne voulant pas avoir de courbatures puis se releva. Elle vit alors l'homme qui dormait, nu comme un ver à quelques mètres d'elle. La pitié la submergea, il ne faisait pas bien chaud mal-grès le temps splendide qu'il faisait, les faible rayons du soleil d'automne ne suffiraient pas à réchauffer le pauvre homme. Elle se tourna vers son chat qui était revenu et lui demanda de retrouvé sa cape qu'elle avait égarée lors de son envolée quand le loup était passé à l'attaque. Son ami revint vite, trainant la cape comme il pouvait, Lux le caressa avec tendresse pour le remercier et prit la cape blanche que la terre avait souillée et l'épousseta un peu avant de la déposer délicatement sur l'homme. Elle s'assit alors et se mit à chanter une chanson angélique.

Invité

Ñarmo dormait bien. C'était la première fois de sa vie qu'il dormait bien. Mais il ne savait pourquoi, occupé comme il l'était par son rêve il ne cherchait pas à en découvrir la raison. Malgré cela, il entendait un chant dans son crâne, une douce chanson qui le détendait plus que n'importe quel somnifère n'aurait put. Même son rêve, à l'instar des autres qui avaient toujours été des cauchemars tourmentés, était un véritable trésor de douceur et de somptuosité. Il se voyait au Paradis, entouré de tout eux qu'il avait put aimer un jour. Sa mère, son père, sa famille, ses amis...ses premiers amours, qui avaient tous disparut dans d'horrible circonstance et, surtout, mystérieuse... mais, contrairement à ses cauchemars, c'était une vision des plus agréables. Il les voyait tous sourire, apparemment heureux, le soulageant d'un peu de la peine qu'il ressentait depuis leur..."disparitions". Mais, la lumière qui pointait sur ses paupières, son rêve se détériora et finit par se rompre au bout d'un moment.
C'est donc tout naturellement qu'il se réveilla. Mais l'endroit dans lequel il se trouvait fut, comme à chacun de ses réveils, un lieu dans la foret, alors qu'il s'était endormi tout tranquillement dans son lit. Mais, alors que la plupart du temps il se retrouvait seul, tout au plus avec une bestiole rampante ou gluante, il vit, chantant à ses côté, un être d'une pure beauté. Mais il découvrit un fait très embarrassant : il était nu, encore une fois.
Se retrouver nu, en face de ce qui semblait être la perfection incarnée de la beauté sur terre était vraiment, mais alors la vraiment, très gênant. Il rougit aussi fortement que s'il avait mangé dix kilogrammes de piment oiseau...
Il essayait d'observer cet être tout en cachant qu'il était réveillé, comme un enfant : des petits coups d'oeil, des mouvements de tête qui se voulaient discret, mais comment faire pour voir sans être vu avec une telle proximité avec la source de votre envie ? Il se montrait si insistant qu'au bout d'un moment il ne devit plus être du tout discret...

» Les Elfes "Creature angelique ou diablotin?"
» Cahier de Chasse d'un Démon